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vendredi 30 novembre 2012

Retour au Québec : Samedi 18 Août 2012, premier jour à Montréal. 1°) Place Jacques CARTIER.

Excusez mon absence prolongée, mais je suis véritablement débordé cet automne. J'ai quand même bon espoir d'être à jour dans mes différents projets avant la Noël (de quelle année, ça c'est la question...).

Retour en arrière donc. Et retour sur cet été.

Après un début de mois d'Août 2012 assez sportif, j'embarquais le Vendredi 17 Août 2012 à l'Aéroport international de Paris/Roissy Charles de GAULLE, emmenant dans mes bagages mon Pôpa pour deux semaines de tourisme outre-Atlantique.

Nous atterrissons le soir-même à l'aéroport Pierre Eliott TRUDEAU de Montréal, pour gagner notre hôtel, non loin du campus de l'Université de Montréal, dans les environs d'Outremont, au nord de la ville de Montréal et du Mont Royal, au plein centre de l'Île de Montréal.

Au programme : une fin de semaine touristique à Montréal, que mon père n'a jamais visité et que moi-même je n'ai jamais vu en été. J'y avais été au printemps 2011 avec ma Môman, et bien évidemment au printemps 2012, et notamment en cette superbe journée du Jeudi 22 Mars 2012, mais durant les quelques après-midi que j'ai pu y passer, je n'ai guère eu le temps d'y faire du tourisme !

Enfin bref, nous voilà à arpenter la ville sous un beau soleil d'été, le plus chaud et le plus bel été que le Québec ait connu depuis plus de vingt ans paraît-il (à comparer avec la France qui n'avait pas connu un été aussi pourri depuis longtemps aussi...).

Maintenant, place aux photos. Nous commençons notre périple en métro pour gagner la vieille ville. Nous avons ensuite marché toute la journée.

La Place Vauquelin, qui sépare l'Hôtel de Ville de l'Ancien Palais de Justice de Montréal, en haut de la Place Jacques CARTIER. Jean VAUQUELIN (1728-1772), originaire de Dieppe (France), fut un officier de la Marine royale française, qui parvint à forcer le blocus britannique royal qui assiégeait en 1758 la forteresse de Louisbourg en Acadie (entrée de l'estuaire du Saint-Laurent), puis revient en Amérique en 1759, alors que la colonie royale française de la Nouvelle-France est sur le point de tomber. Il participe aux combats en 1760 mais est fait prisonnier.

L'Hôtel de Ville de Montréal. Au-dessus de la porte principale, le balcon d'où le général Charles de GAULLE (1890-1970), Président de la Vème République française (1959-1969), en visite officielle dans la Confédération du Canada et plus particulièrement dans la Province canadienne et francophone de Québec, improvisa un discours devant une foule immense alors que, justement pour éviter les débordements, une simple réception privée était prévue. Il acheva son discours par une phrase que tous les Montréalais rassemblés attendaient, une phrase qui fit connaître la spécificité du Québec au monde : "Vive Montréal ! Vive le Québec ! Vive le Québec... libre ! Vive le Canada français et vive la France !".

Jean DRAPEAU (1916-1999), Maire de Montréal (1954-1957 ; 1960-1986), unanimement reconnu comme l'un des plus grands maires de la ville, même si son style autoritaire et ses grands projets coûteux et peu écologiques ont fini par lasser et ont laissé la ville endettée mais reconnue internationalement. Il était maire durant la visite de de GAULLE et organisa les XXIèmes Jeux Olympiques (J.O.) d’Été de l'Ère Moderne de Montréal en 1976.

La Colonne en hommage au Vicomte-Amiral britannique royal Horatio NELSON, Duc de Bronte (1758-1805), commémorant ses victoires navales d'Aboukir (2 Août 1798) contre les Français républicains débarqués en Égypte sous les ordres du général Napoléon BONAPARTE (1769-1821), de Copenhague (2 Avril 1801) contre les Norvégiens royaux qui tentaient de reprendre le contrôle de la Mer Baltique, et de Trafalgar (21 Octobre 1805) contre les Français impériaux et les Espagnols royaux et au cours de laquelle il fut tué.

La Place Jacques CARTIER, qui descend tout en longueur de l'Hôtel de Ville et de l'Ancien Palais de Justice jusque sur les quais du Vieux Port de Montréal. La dernière fois que j'y avais mis les pieds, j'étais en compagnie de plusieurs dizaines de milliers de personnes, carré rouge à la poitrine. L'été et hors période de grève, c'est l'un des lieux les plus agréables de la ville à mon goût, avec ses boutiques, ses cafés et ses vieilles bâtisses. Jacques CARTIER(1491-1557), le véritable premier explorateur du Grand fleuve Saint-Laurent, a atteint les environs de l'Île de Montréal le 2 Octobre 1535 et y a hiverné, grâce au soutien des Amérindiens Iroquoiens du Saint-Laurent du village d'Hochelaga.

Les Jardins-Potagers du Gouverneur, sur le côté de la Place Jacques CARTIER. Petit parc urbain datant du XVIIIème siècle, autrefois beaucoup plus grand, composé de carrés de cultures potagères ou fleuries entourés de haies. Sympathique comme tout. (Oui, c'est moi sur la photo...)

dimanche 4 novembre 2012

Interlude : les médailles françaises aux XXXèmes Jeux Olympiques (J.O.) d'Été de Londres 2012.



Été 2012. 3°) Le sportif mois d'Août, tome II(ter) : l'effort suprême (3).

Terminons-en avec ces articles à haute teneur sportive.

Hommage à nos "Experts", nos handballeurs, qu'un Euro désastreux avait fait chuter de leur piédestal. Leurs adversaires, ne les sentant plus invincibles, n'en furent que plus mordants. Cette Équipe de France, la plus vieille du Handball encore dans le circuit, a néanmoins su triompher, souvent in extremis. Mais voilà, le titre est là. Chapeau ! Je leur pardonne volontiers le fait qu'ils aient démontés le plateau de l’Équipe-TV, d'autant que ces journaleux, qui les avaient salis à longueur de une et de chronique pendant un mois, le méritait amplement. Bon, l'affaire des matchs et paris truqués, par contre, on s'en serait passé... Un petit salut aussi à l'équipe féminine qui, après avoir survolé les matchs de poule, n'a pas su conserver son jeu en quart de finale, mais qui reste malgré tout une fierté du sport français féminin.


Un grand bravo aussi à nos "Braqueuses", notre équipe féminine de Basketball (composée de pas mal de filles de Bourges), partie de rien, qui a réussi à pulvériser quelques unes des équipes favorites (l'Australie notamment) et à redistribuer les cartes du tournoi pour finalement s'incliner face à des Américaines à toute épreuve. Mais quand même, médaille d'argent, chapeau les filles ! Un petit salut aussi à notre malheureuse équipe masculine qui n'a pas démérité du tout mais s'est frottée à plus forte qu'elle en quart de finale.


Et puisqu'on parle de sport collectif, un mot du Football/Soccer. L'équipe masculine avait oublier de se qualifier pour les Olympiades, mais c'est tant mieux. Assez d'humiliation dans les compétitions internationales. Les footeux font honte au sport français depuis quelques années. L'équipe féminine, quant à elle, a suscité quelques espoirs mais s'est inclinée face au Japon trop tôt pour décrocher une médaille, mais leur performance méritait d'être saluée. Elles au moins, elles jouent et elles jouent bien, elles essaient, elles font honneur à leur sport et à leur maillot, pas comme leurs homologues masculins.

Trois mots de l'Athlétisme maintenant.

D'abord, un grand coup de chapeau au Maître, le Roi de la Piste, l'Empereur du Sprint, la Foudre jamaïcaine. Usain Saint-Leo BOLT (1986- ), sextuple champion olympique et quintuple champion du monde en 100 mètres, 200 mètres et 4x100 mètres. Gageons qu'il parviendra à égaler voire battre le palmarès de l'Américain Frederic Carlton "Carl" LEWIS (1961- ), nonuple champion olympique, octuple champion du monde, plus tout le reste, dans les mêmes disciplines. BOLT en garde une certaine jalousie, ce qui lui a fait dire des choses pas très intelligentes sur Carl LEWIS. Nobody is perfect. Mais il n'est pas encore le Dieu qu'il défie. ;)


Et la France alors ? En athlétisme, on a jamais été très bon, sauf en Saut à la Perche. Renaud LAVILLENIE redore le blason, quelque peu terni à Pékin en 2008, de la France dans cette discipline qui a toujours été notre meilleure chance de faire flotter les trois couleurs dans un stade. 5,97 mètres en seulement deux essais, avec le poids énorme d'une médaille promise d'avance (et donc de la haine journalistique en cas d'échec...) sur les épaules et la fureur de deux Allemands sortis de nulle part mais montés sur ressort. C'est passé. Bravo.


Et la surprise, la bonne surprise. Mahiedine MEKHISSI-BENABBAD (1985- ), médaillé d'argent au 3.000 mètres Steeple masculin. Comme quoi, les immigrés (il est d'origine algérienne et de famille très modeste) ne servent pas qu'à pomper les sous des contribuables. Bel exemple à suivre pour les jeunes des cités (et pour les autres aussi). Citons aussi la belle prestation du blanc Christophe LEMAÎTRE (1990- ), à qui je ressemble aussi un peu dixunt mes grand-parents, en Sprint face à tous ces grands noirs aux longues jambes.


Finissons-en avec quelques déception. L'Équipe de France de Cyclisme n'a pas démérité mais n'a rien pu faire face à une Équipe britannique sur qui reposaient tous les espoirs de médaille de la Perfide Albion. Le fait est que les cycliste britanniques ont littéralement survolé presque toutes les épreuves et je leur rends un bel hommage. Sauf à un. Philip HINDES (1992- ). Jeune coureur d'origine allemand dont je ne remet absolument pas en cause le talent, mais à l'esprit.... Enfin ça n'est pas de sa faute. Les Anglais sont fair-play sauf quand ils perdent. Apparemment, c'était une décision d'équipe. Si vous ratez le départ, chutez, faites jouer le problème technique et redemandez un départ. Surtout s'il y a les Français en face. Résultat, la France termine deuxième à la Vitesse par Équipe derrière la Grande-Bretagne. Mauvais joueur, peut-être, sinon je ne serais pas Français, mais HINDES a quand même avoué avoir chuté exprès. Enfin bref. De toute façon, moi et le Cyclisme en règle générale... Et ne parlons pas de dopage, on se fâcherait.


Autre déception aussi, l’Équipe de France d'Escrime, dont l'échec se mesure aux larmes de notre Guêpe nationale, Laura FLESSEL-COLOVIC (1971- ), quinze fois championne de France, championne d'Europe, sextuple championne du monde, championne olympique et porte-drapeau de la Délégation française, qui tirait à l’Épée pour la dernière fois. L'Escrime, qui fut longtemps notre source de fierté et de médailles olympiques, ne nous a cette année rien rapporté du tout. Mais j'ai bon espoir que cela reparte, on ne tire pas ainsi un trait sur une tradition séculaire.

Je ne reviendrai pas sur le mini-sacandale provoqué par les défaites calculées de plusieurs équipes en badminton, d'autant que c'est le fonctionnement du tableau qui semble être en cause. Ni sur l'affaire Taoufik MAKHLOUFI (1988- ), forcé par sa fédération à courir le 800 mètres dans lequel il ménage ses forces, provoquant son exclusion (quelque peu abusive il est vrai) de la compétition pour non-combativité, puis sa réintégration sur présentation d'un certificat médical pour blessure alors qu'il remporte le 1.500 mètres le lendemain en battant un record. Là, la faute est plutôt à l'Algérie qui surengage ses athlètes et au comité qui prend des décisions inconsidérées. Il la mérite sa victoire sur le 1.500, ça fait quatre ans qu'il s'y prépare. Dans l'ensemble, ces jeux furent relativement propres.

Je n'ai malheureusement pas pu voir la Cérémonie de Clôture, ni suivre les Jeux Paralympiques, qui suivaient immédiatement les Jeux Olympiques, pour cause de scandaleuse sous-médiatisation. Voilà c'est dit. Merci à tous nos sportifs qui nous ont fait rêver pendant quinze jours, bravo à eux pour leurs performances. Vive le Sport !

Été 2012. 3°) Le sportif mois d'Août, tome II(bis) : l'effort suprême (2).

On continue avec les Olympiades.

Après la Natation, mon second sport de prédilection, le Tennis. Je salue ici la belle performance de l’Équipe de France de Tennis qui, de manière générale, s'en sort plutôt bien en ce moment (si l'on considère que le terrible quatuor de tête Federer-Nadal-Djokovic-Murray est hors de portée). Il y a donc eu quatre Français sur le podium de l'épreuve de Double. Jo-Wilfried TSONGA (1985- ) et Michaël LLODRA (1980- ), de gauche à droite à gauche sur la photo, se sont inclinés en final contre les frères jumeaux Michael Carl "Mike" (le droitier) et Robert Charles "Bob" (le gaucher) BRYAN, au centre sur la photo (me demandez pas lequel est qui...), la paire américaine infernale, Chelem d'Or en carrière, multiple fois champions du monde, 700 victoires ensemble, palmarès en Double le plus imposant de l'Ère Open, etc... Aucun déshonneur donc pour une paire française encore à l'essai et un TSONGA fatigué par plusieurs belles performances en Simple en parallèle du tournoi de Double. De leur côté, Julien BENNETEAU (1981- ) et Richard GASQUET (1986- ), de gauche à droite à droite sur la photo, battait dans la douleur la paire espagnole composée de David FERRER-ERN (1982- ) et de Feliciano LÓPEZ DIAZ-GUERRA (1981- ). Bon, par contre, on attend toujours une médaille d'or française en Tennis aux Jeux Olympiques, et ce depuis ceux de Paris en 1924 et la divine Suzanne Rachel Flore LENGLEN (1899-1938), ça commence à faire long...


Quand même une petite déception. Roger FEDERER (1981- ) a raté le Chelem d'Or en carrière. Après avoir retrouvé sa place de n°1 mondial en Juillet en battant Andrew "Andy" MURRAY (1987- ) au Tournoi international de Tennis de Winbledon (qu'il remportait pour la septième fois), l’Écossais s'est vengé en final du Simple aux J.O.. FEDERER se retrouve donc avec la médaille d'argent, et la paire suisse s'est également fait sortir rapidement suite (apparemment) à des dissensions entre FEDERER et Stanislas WAWRINKA (1985- ) autrefois amis. Roger reste toutefois le grand numéro 1 du Tennis actuel, un très grand parmi les légendes de la discipline, tant par le palmarès que par son style (ça a l'air si simple le Tennis quand on le voit jouer), son fair-play et sa gentillesse. Des sportifs comme lui font honneur au sport.


Hommage aussi à nos judokas, cinq médailles de bronze et deux médailles d'or. A noter en passant que la France est le pays dont la Fédération de Judo compte le plus de licenciés. Quand on sait que le Judo, en plus d'être un sport de combat et de défense, inculque des valeurs de respect, de partage et d'honneur, on ne peut que s'en féliciter et encourager encore plus de parents à y inscrire leurs enfants, ne serait-ce que temporairement. J'en ai moi-même fait étant plus jeune, j'étais mauvais mais j'y appris des choses qui me servent encore aujourd'hui dans l'auto-défense et surtout dans la manière de tomber. Non, ce n'est pas risible. On tombe ou risque de tomber malgré tout assez souvent, et le fait de savoir conserver son équilibre ou de se réceptionner correctement (une roulade sur l'épaule par exemple, c'est tout bête mais faut savoir le faire), ben ça permet d'éviter de se faire mal !

Dans la catégorie masculine des plus de 100kg., on pourrait titrer : Teddy Pierre-Marie RINER (1989- ) ou la chronique d'une victoire annoncée. Sextuple champion du monde, double champion d'Europe, invaincu depuis trois ans, ne lui manquait que le titre olympique qui lui avait échappé à Pékin en 2008. Une victoire n'est jamais jouée d'avance, pourtant, ses adversaires semblaient tous terrorisés et misaient tout sur la défensive, à tel point que plusieurs victoires de Teddy ne sont dues qu'aux pénalités pour non-combativité. C'est chose faite, bravo Teddy !


Dans la catégorie féminine des moins de 70kg., c'est Lucie Marguerite Théodora DÉCOSSE (1981- ), quadruple championne de France, quadruple championne d'Europe et triple championne du monde qui s'offre le titre olympique qui lui manquait, au terme de combats parfois épiques. Je pense notamment au quart de finale où elle a expédié son adversaire au tapis par Ippon au bout de seulement neuf secondes.


Un grand bravo aussi à Julie BRESSET (1989- ) qui, malgré une lourde chute à l'entraînement, est parvenue à remporter l'or en Vélo Tout-Terrain (V.T.T.), ajoutant ainsi le titre olympique à ses titres de championne du monde, d'Europe et de France. Image superbe où, ayant semé ses poursuivantes au terme d'un parcours difficile ponctué de chutes, elle longe les barrières pour prendre un drapeau tricolore à quelques mètres de l'arrivée.


Nos kayakistes ont aussi fait de l'excellent travail, malgré quelques déceptions et quatrièmes places vexantes... En Canoë-Slalom masculin, Tony ESTANGUET (1978- ) s'impose pour la troisième fois dans une Olympiade, devenant le premier athlète français triple champion olympique dans une même discipline.


De son côté, Émilie FER (1983- ) devient la première Française à être championne olympique de Canoë-Kayak-Slalom féminin.


Je termine cet article en saluant l’Équipe de France d'Aviron, sport britannique s'il en est, qui peut s'estimer malheureuse avec quelques vexantes quatrièmes places. Dont une qui aurait pu se transformer en or n'eut été un "faux-départ" de l'équipe britannique. Ce genre de faux-départ qui nous arrive à tous lorsqu'on sent qu'on rate sa première longueur. Ben voyons... Un peu de complaisance du pays organisateur, allez savoir ? Comment non ? Ah ? Les Anglais sont fair-play ? Oui, surtout quand ils gagnent...

samedi 3 novembre 2012

Été 2012. 3°) Le sportif mois d'Août, tome II : l'effort suprême.

Du Vendredi 27 Juillet au Dimanche 12 Août 2012, j'ai donc connu une quinzaine particulièrement sportive. La boisson énergisante rafraîchissante d'une main, baskets pantoufles aux pieds, les yeux rivés sur la médaille télévision, j'ai fait partie de ces millions de Français qui ont attentivement suivi les Jeux Olympiques.

Cette année 2012, les XXXèmes Jeux Olympiques (J.O.) d’Été de l'Ère Moderne se tenaient à Londres, capitale du Royaume-Uni de Grande-Bretagne, d'Angleterre, du Pays de Galles, d’Écosse et d'Irlande du Nord, qui les accueillaient pour la troisième fois de son histoire (1908, 1948 et 2012)


Je ne reviendrai pas sur la magnifique cérémonie d'ouverture (elle dure trois heures, alors cliquez sur le lien si vous voulez la revoir), so British, et musicale à souhait, avec des prestations remarquables de Rowan Sebastian ATKINSON (1955- ) et de Sir James Paul McCARTNEY (1942- ). J'ai juste été époustouflé de la prestation de Sa Très Gracieuse Majesté Alexandra Mary Elizabeth II WINDSOR (1926- ), Reine de Grande-Bretagne, d'Angleterre, du Pays, d’Écosse et d'Irlande du Nord, Chef des Seize États indépendants du Commonwealth (1952- ), qui était à la fois dans la loge d'honneur du stade et en train de sauter en parachute en compagnie de James BOND 007 ! Enfin voilà, évidemment la petite pointe de jalousie de tout Français qui se respecte, quand on sait que Paris était aussi en compétition pour avoir les J.O. en 2012. On l'aurait raté à cause d'une remarque de Jacques CHIRAC (1932- ) sur la cuisine anglaise...  Mais bon, on a eu notre petite consolation lorsqu'il a fallu que nos amis anglais ouvrent les Jeux en français, langue officielle des J.O., merci Pierre de FREDY, Baron de Coubertin (1863-1937) !


Enfin bref, je vais donc faire un petit retour sur les performances de ces Jeux, surtout celles de l’Équipe de France qui termine septième au classement avec 34 médailles (11 d'or, 11 d'argent et 12 de bronze), prouvant chaque année les progrès de la France en sport (inversement proportionnels à ceux de l’Équipe de France de Football/Soccer ^^). Une petite déception pour l’Équipe du Canada qui termine trente-sixième avec seulement dix-huit médailles (1 d'or, 5 d'argent et 12 de bronze). Elle se rattrapera à l'hiver !

À tout seigneur, tout honneur. Je commence donc par l’Équipe de France de Natation, qui eu plus de médailles cette année que dans tous les précédents jeux réunis. Grosse et bonne surprise de l'année. Depuis les exploits de Laure MANAUDOU (1986- ) puis ceux d'Alain BERNARD (1983- ) au début des années 2000, la Natation connaît un engouement en France et cela finit par payer. La joie était palpable dans la cabine de France Télévision, qui n'avait que des bonnes nouvelles à annoncer. En tout l’Équipe de France de Natation rafle sept médailles : quatre en or, deux en argent et une en bronze.

Le 4x100 mètres Nage libre masculin consacre une première fois collectivement l’Équipe de France qui bat les Américains. De gauche à droite : Amaury LEVEAUX (1985- ), Fabien GILOT (1984- ), Clément LEFERT (1987- ) et Yannick AGNEL "Le Squale" (1992- ). C'est une équipe quelque peu modifiée qui finit médaille d'argent au 4x200 mètres Nage libre masculin.


Yannick AGNEL (à qui je ressemble un peu, paraît-il, d'après mes grand-parents...) s'offre le luxe de devenir le premier nageur français à remporter deux titres olympiques dans une même Olympiade en remportant le 200 mètres Nage libre masculin.


Florent MANAUDOU (1990- ), le petit frère de Laure, crée une énorme surprise en dominant littéralement le 50 mètres Nage libre masculin devant les favoris. Quelle famille !


Les filles ne sont pas en reste. Camille MUFFAT (1989- ) remporte le 400 mètres Nage libre féminin et termine deuxième au 200 mètres Nage libre féminin. Elle est également de l'équipe qui se place troisième 4x200 mètres Nage libre féminin.


J'en termine avec la natation, en saluant cette fois la performance de l'Américain Michael Fred PHELPS (1985- ), celui qui a des nageoires à la place des bras. Dix-huit titres olympiques (plus deux médailles de bronze et deux d'argent) et vingt-six fois Champion du Monde. Ce qui en fait l'athlète le plus titré de l'Histoire. Le tout avec style, fair-play et honnêteté. Une belle image du sport. Chapeau !






Et non, je ne reviendrai pas sur l'inutile polémique vraisemblablement lancée par des Américains et des Anglais jaloux (ces-derniers n'ayant d'ailleurs aucune leçon à donner, j'en reparlerai) sur des soupçons de dopage de la jeune et talentueuse nageuse chinoise Ye Shiwen (1996- ), blanchie par le Comité International Olympique (CIO) et l'Agence Moniale Antidopage. Ses performances, notamment sur le 400 mètres 4 Nages féminin (où elle bat le temps des hommes) sont spectaculaires mais méritées au vu de la pureté de son style.