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mardi 29 janvier 2013

Retour au Québec : Dimanche 19 Août 2012, second jour à Montréal. 2°) L'Île Sainte-Hélène.


L'Île Sainte-Hélène se trouve donc face à l'Île de Montréal, au milieu du fleuve Saint-Laurent. Originellement, il s'agissait d'un archipel de petites îles, qui furent reliées entre elles par un remblais titanesque effectué en prévision de l'Exposition universelle de Montréal de 1967, tandis qu'un autre remblais créait l'Île Notre-Dame de toutes pièces, au plus près de la rive sud du fleuve. Ces deux îles devaient fournir assez d'espace pour accueillir l'Exposition universelle, dont certains pavillons sont encore debout.

Après 1967, les deux îles devinrent le Parc des Îles, renommé Parc Jean DRAPEAU (1916-1999) en 2000, hommage au Maire de Montréal (1954-1957 ; 1960-1986).

Sur l'Île Notre-Dame, le Pavillon de la Confédération du Canada est toujours debout et rappelle l'Exposition universelle de Montréal de 1967. Le Pavillon de la Vème République française et de la Province canadienne de Québec est reconverti et devient le Casino de Montréal. Une plage est aménagée, tandis qu'un Bassin olympique y est construit pour les Jeux Olympiques (JO) de 1976. En 1977, le Circuit automobile de l'Île Notre-Dame est construit et accueille le Grand Prix de Formule 1 du Canada de 1978 à 2008. Il est renommé Circuit Gilles VILLENEUVE (1950-1982) après le décès tragique du pilote québécois en 1982. Aucune photographie car nous n'avons pas été autorisé à accéder à l'île, pour cause de rallye automobile. Le seul accès était réservé aux automobiles se rendant au casino, faudrait voir à pas empêcher les gens d'aller se faire plumer !

Sur l'Île Sainte-Hélène, le parc est un véritable oasis de verdure au milieu de la métropole montréalaise.

On y a une vue imprenable sur Montréal (la barrière de verdure au milieu du fleuve est le Parc de la Cité du Havre, qui couvre le Port de Montréal).


On y trouve des sculptures... heu... oui... Des sculptures, quoi. Datant de 1967. Mais ça s'uniformise pas trop mal. La première est La Ville, la seconde est L'Homme, cette dernière étant quand même d'Alexander CALDER (1898-1976). Nous n'avons pas pu nous approcher plus près à cause de l'installation d'une Rave Party au pied de l’œuvre.


Un beau lac, le Lac des Cygnes, là encore vu d'un seul côté à cause de leur fichue installation techno.


L'étonnante Biosphère, ancien Pavillon des États-Unis d'Amérique.


La Tour de Lévis, au sommet de l'île. Elle n'a jamais eu aucun rôle défensif. Elle a été érigée en 1936 et servait... de château d'eau.

Un bel étang... au pied d'une poudrière (vraisemblablement vide malgré les panneaux, du fait de l'absence de sécurité).


Le Musée militaire canadien David Macdonald STEWART (1920-1984), du nom du généreux mécène passionné d'Histoire qui a contribué à sa fondation, sis dans l'ancien Fort britannique royale de l'Île Sainte-Hélène, bâti entre 1820 et 1824.


Et bien évidemment, le grand parc d'attractions de La Ronde, spot incontournable à Montréal et au Québec. Petite pensée pour un enfant de colonie de vacances, casse-cou mais sujet à l'acrophobie.

Retour au Québec : Dimanche 19 Août 2012, second jour à Montréal. 1°) Le traversier Tandem 1.


Qui sait ? Peut-être un jour vais-je finir par rattraper mon retard ? Après un mois de Décembre 2012 et un début Janvier 2013 qui ont bien failli me rendre fou, j'ai actuellement un peu de temps pour m'occuper de mon blogue. Il n'est bien évidemment plus question d'une quelconque série historique pour le moment.

Continuons avec notre périple touristique à Montréal, à mon père et à moi, fin Août 2012.

Le lendemain de l'odyssée pédestre relatée dans les précédents articles, on prend les mêmes et on recommence. Direction le Vieux Port de Montréal pour prendre un traversier, le Tandem 1, qui démarrait deux minutes à peine après notre arrivée.

Pour aller où ? Sur l'Île Sainte-Hélène, face à l'Île de Montréal, pour voir un peu de verdure et admirer la ville depuis la rive opposée.

Départ donc, sous une chaleur acceptable et un grand ciel bleu.

Mon père sur le traversier, posant sous l'Unifolié, drapeau officiel de la Confédération du Canada. En arrière-plan, le Parc de la Cité du Havre et la baie du Vieux Port de Montréal. Nous sommes encore à quai.

En route. Les quais de Montréal. De gauche à droite : la Tour de l'Horloge, l'Héritage du Vieux Port de Montréal, l'Hôtel Delta (qui sont décidément moches quelle que soit la ville) et la Brasserie Molson.

Le Pont Jacques CARTIER. À droite, l'Île Sainte-Hélène et le célèbre parc d'attractions de La Ronde.

Vues de Montréal depuis le fleuve.

Et sinon, phénomène compréhensible mais impressionnant. Le Port de Montréal est abrité par une avancée, une péninsule, un bras de l'Île de Montréal, qui forme ainsi une baie. Sur ce bras, on trouve l'Habitat 67 et le Parc de la Cité du Havre au bout. Et quand dépasse la pointe formée par le parc, on arrive dans le véritable lit du Saint-Laurent. Et c'est là qu'on se rappelle que le Saint-Laurent est l'un des plus puissants fleuves d'Amérique. Le traversier doit naviguer à contre-courant s'il ne veut pas être emporté trop rapidement et dépasser son point d'arrivée sur l'île ! Car oui, le courant est suffisamment fort pour faire dériver rapidement le traversier, même en marche. Ne parlons pas des bateaux de plaisance. Et le pire, c'est que la limite entre les eaux calmes de la baie et les eaux tumultueuses du fleuve est très visible ! Voyez plutôt (vidéo personnelle, bien sûr).



Interlude à Montréal.


Une fois n'est pas coutume, ce n'est pourtant pas mon genre musical favori (très loin s'en faut), mais c'est pas mal le texte, parmi tous ceux que je connais, qui rend le mieux les impressions des touristes français en visite à Montréal.

Fabien MARSAUD "Grand Corps Malade" (1977- ), À Montréal, de son album 3ème Temps (2010).