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lundi 24 septembre 2012

Été 2012. 2°) Le pluvieux mois de Juillet, tome IV : Charité bien ordonnée commence par soi-même.


Titre pompeux, n'est-ce pas ?

N'y a un jeu de mots dedans, c'est pour ça.

J'ai profité de mon séjour farniente pour retrouver un ami berrichon, historien, érudit, et camarade d'écriture dans un roman qui sera en tête des ventes pour les siècles à venir (enfin, dès qu'on l'aura terminé, comprendre : dès que je trouverai le temps de me remettre à écrire), commentateur régulier de mon blogue : j'ai nommé monsieur Tony B..

Nous ne savions quoi nous offrir pour nos anniversaires respectifs en Mai. Nous avons donc reporté les présents à une rencontre en été.

Et nous sommes donc allés à la Charité-sur-Loire (le Vendredi 27 Juillet 2012, comme me le rappelle mon cher ami, comparse et collègue Tony B.), à la frontière entre les Départements français du Cher et de la Nièvre, à cheval entre les Régions françaises du Centre et de Bourgogne. Mon casanier ami ayant eu par ailleurs un mal fou à respirer l'air bourguignon, lui qui, casanier au possible, supporte déjà difficilement d'aller régulièrement à Tours pour ses obligations universitaires. ^^

Qu'y a-t-il à la Charité-sur-Loire ? Des bouquinistes, des librairies, des livres. Beaucoup. De tous les types, de toutes les époques. Nous avions arrêté de nous offrir mutuellement les livres de nos choix.

C'est ainsi que j'ai désormais la collection complète des "Mémoires (1754-1838)" (1839) de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord (1754-1838), homme d'État incontournable dans la France du début du XIXème siècle, Ministre des Affaires étrangères sous le Premier Empire français, ainsi que sa "Correspondance (1796-1809)" (1839) avec Napoléon Ier BONAPARTE "le Grand" (1769-1821), Consul de la Ière République française (1799-1804) puis Empereur des Français (1804-1814 ; 1815). Le tout en six volumes d'une édition bien reliée de cuire. Et acheté deux fois moins cher que dans une autre boutique. Toujours fureter (et négocier) avant de conclure un achat...

Tony B. enrichit sa bibliothèque d'un ouvrage sur les caricatures sous Napoléon Ier, des "Pensées" (1670) de Blaise PASCAL (1623-1662), et du "Grand Livre des Robots" (1950-1988) d'Isaac ASIMOV (1920-1992), auteur de science-fiction qui manque à sa culture !

Par ailleurs, le coin est assez joli, n'est-ce pas ? La rivière, vous l'aurez deviné, est le fleuve Loire. Et oui, il était temps qu'on parte, ça se couvrait et on s'est pris un méchant orage sur le retour...

Interlude.

Évidemment, après ces beaux articles bucoliques, on ne peut pas passer à côté de cette chanson. "Douce France" (1943), de Louis Augustin Claude Charles TRENET (1913-2001).


Été 2012. 2°) Le pluvieux mois de Juillet, tome III(bis) : Farniente (2).

Suite du séjour à Crézancy-en-Sancerre.
Ce séjour m'a permis de profiter un peu, pas assez, jamais assez, de mes cousins et de leur fils né le Vendredi 4 Mai 2012, que je voyais donc pour la première fois. Je me répète, me direz-vous, mais qu'est-ce que ça change vite à cet âge-là.

Nous en avons aussi profité pour retourner à l'Étang des Guindois, chez les cousins de mon grand-père, où je n'avais plus été depuis 2009, ils le remettaient en eau alors. Il y avait autrefois une île, devenue un véritable roncier et qui a donc sauté lors de la remise en eau.
C'était bien agréable de tous se retrouver là-bas pour une partie de pêche. Enfin de pêche... Disons qu'on est jamais déçu par la friture que l'on prend dans l'étang. Nous en avons mangé pendant deux repas ! Ce n'est pas vraiment de la pêche, à peine la ligne est-elle dans l'eau que ça mord ! Et il faut voir avec quel matériel... Je crois que c'est moi qui ai la gaule la plus récente, une canne de trois mètres pour enfant que je dois bien avoir depuis 1995... Les autres lignes sont presque toutes des cannes à l'ancienne, en bambou. ^^ Mais ça marche : beaucoup de gardons au menu, et parfois des gros, comme celui que tient fièrement votre serviteur sur la photographie ci-dessous. Un après-midi pas vraiment sportif mais bien tranquille, qui nous a permis de renouer avec la famille, se donner des nouvelles de cousins perdus de vue, etc... À refaire !

Pour terminer, j'ai également pu profiter quelques jours de mon petit cousin né en 2005, que j'avais vu à Noël dernier pour la première fois depuis longtemps, et qui rentrait de Scandinavie. Moments rares et précieux à savourer quand on est loin de sa famille, et que sa famille elle-même est éparpillée aux quatre coins du monde...

dimanche 23 septembre 2012

Été 2012. 2°) Le pluvieux mois de Juillet, tome III : Farniente.


De retour de colo, que faire dans le Berry ? Rien... Mais de temps en temps, ça fait du bien. À Bourges, la live-box ne fonctionne pas (problème réparé depuis) et qu'importe puisque tout le monde est dans le Sancerrois. Tant pis pour Internet, ce n'est d'ailleurs pas le besoin que j'en ai cette année. Cela change tellement de 2011 où, pour une affaire de paperasses, de réinscription, de visa, etc... nous étions quotidiennement obligés de faire quelques dizaines de kilomètres (aller-retour) pour suivre l'affaire, écrire, téléphoner, réagir, etc... avec l'angoisse de ne pas pouvoir repartir au Québec faute de visa dans le délai imparti... On sait dans quel état de fatigue j'avais attaqué la session d'Automne 2011 à l'Université Laval.

Cette année, rien. Je n'ai rien fait de toute la fin de mon mois de Juillet chez mes grand-parents. Les journées s'écoulaient doucement. Je me levais tard le matin, ce que je ne faisais pas il y a encore quelques années, mais entre la fatigue physique de la colonie de vacances et la fatigue intellectuelle et morale accumulée durant toute l'année 2011-2012 (grève incluse), j'avais du sommeil à rattraper. Le matin, ça alternait entre commissions, jardinage (assez réduit d'ailleurs, peu de fruits à ramasser et pas de potager à entretenir tant le mauvais temps depuis Mars 2012 a sinistré tous les types de cultures en France cette année), peinture de figurines (non achevée d'ailleurs, c'est malin...), jeux video (pardonnez-moi, ça me manquait, je n'y avais pour ainsi dire pas touché depuis Noël 2011), repos, lecture (je lisais et relisais "Les Misérables" [1862] de Victor Marie HUGO [1802-1885]), bref... Farniente. Pas de tennis non plus, sinon quelques balles avec mon grand-père, mon père étant blessé au talon. Beaucoup de parties du jeu de société de Mémoire 44 contre mon père (campagne de l'Océan Pacifique) Quelques balades dans et autour de Crézancy-en-Sancerre, qui m'ont permis de photographier (pour la première fois) ces lieux qui ont bercé une partie non négligeable de mon enfance et d'où ma famille est originaire.



Comme vous le voyez, beaucoup de vignes, le vin de Sancerre étant une composante économique importante de la région. Et encore sommes-nous à la limite du Pays Fort, plus axé sur les autres cultures et l'élevage, secteur en peine actuellement, et donc moins riche. Cela se voit dans les villages. Non pas que Crézancy soit très peuplé, mais les villages du Pays Fort sont de plus en plus fantômes...
La dernière photo est prise dans le jardin.
La quatrième photo, quel intérêt ? Il se trouve que Paulin ROULIN (1882-1972), affectueusement surnommé "Papa Titi", était mon arrière-arrière-grand-père, le grand père de ma grand-mère paternelle, tonnelier, maire de Crézancy-en-Sancerre sans discontinuer du milieu des années 1920 au milieu des années 1950. Le camping porte son nom. Et encore, le statut a changé. Il n'y a pas si longtemps, c'était encore le Stade municipal Paulin ROULIN, car au fond du camping se trouve le stade de football (bon, de soccer...), dont les vestiaires (de même que l'accueil du camping) se trouvent dans l'ancienne Gare de la Ligne du Tacot (train local desservant les communes du Sancerrois et les reliant aux villes et agglomérations plus importantes du Département du Cher) de Crézancy-en-Sancerre, le long d'une ligne métrique aujourd'hui disparue (ne subsistent que quelques chemins bien nommés "la Ligne" et qui traversait notre jardin. On regrette bien aujourd'hui ce moyen de transport qui désenclavait quand même beaucoup les communes isolées des collines.
Quant à la sixième photographie, il s'agit de l'École élémentaire publique de Crézancy-en-Sancerre (anciennement École de Garçons, l'École de Filles étant l'actuelle Salle des Fêtes) et son logement de fonction (aujourd'hui inoccupé) où a enseigné mon arrière-grand-père (père de mon grand-père) de 1932 à 1954, Albert Roger BOUGUET (1899-1989) affectueusement surnommé "Pépère", et où a donc vécu sa famille. À noter que cet arrière-grand-père a aussi été maire de Crézancy-en-Sancerre durant un mandat à la suite de Paulin ROULIN.
Voilà, famille bien ancrée donc...

Interlude.

De toutes les chansons grattées par nos animateurs musiciens, je crois bien que c'est celle-ci qui a été le plus appréciée et la plus reprise par les enfants, qui par ailleurs connaissaient pas trop mal le chanteur et ses compositions. Culture intergénérationnelle, ça fait toujours plaisir à voir ! Daniel BALAVOINE (1952-1986), "Tous les cris, les SOS" (1985), repris par les Enfoirés (1985- ) en 2004.



vendredi 21 septembre 2012

Été 2012. 2°) Le pluvieux mois de Juillet, tome II : les jolies colonies de vacances.

Lundi 9 Juillet 2012, pour la troisième année consécutive, me voici à Bourges, me préparant à embarquer pour une colonie de vacances de deux semaines entre Vercors et Chartreuse dans les Alpes, encadrant vingt-six enfants et pré-adolescents de 9 à 12 ans. L'équipe d'animation a changé, mais n'en est pas moins sympathique. Je connaissais déjà la directrice et une animatrice pour avoir été de l'équipe d'animation du séjour au ski en Février 2010... et l'autre animateur et la jeune stagiaire pour les avoir déjà vus quand ils étaient adolescents et colons lors de ce même séjour au ski de Février 2010 (Aouch ! Le coup de vieux !)... Deux musiciens dans l'équipe, ça change des années précédentes et ça va mettre un peu plus d'animation, c'est bien ! On change de chauffeur aussi, mais tout aussi sympathique que le précédent.

Un au revoir rapide aux parents, un embarquement express des bagages, des vivres et des enfants, une seule larme vite séchée dans les yeux d'un enfant déjà là l'an passé et qui se détend rapidement en retrouvant des copains et un animateur de l'an passé, et zou ! Nous voilà partis. Aucun malade dans le bus du séjour, chouette !

Pas de photos ni de noms d'enfants, toujours pour des questions d'éthique et de légalité.

Mais quelques bonnes anecdotes par exemple.

1°) J'ai trouvé mon digne successeur diplômé ès blagues foireuses. Mon collègue et moi étant sur la même longueur d'ondes niveau humour, ça promet... C'est fou tout ce qu'on a pu faire avaler aux enfants durant le séjour !

2°) Les repas... Ah... Bon sang mais qu'ils sont maladroits ! Jamais vus des gamins aussi peu dégourdis avec des pichets et des verres d'eau ! Particulièrement les garçons. Et évidemment, qui se collait à leur table presque tous les soirs ? Pas un repas sans une catastrophe aquatique, verre ou broc renversé... Sauf le soir du Mercredi 11 Juillet 2012. Immortalisé sur la photographie ci-dessous. Bon, y'a des miettes et une tâche de sauce qui avait coulé du plat (pas de notre faute), MAIS PAS D'EAU !!!!!


3°) La journée au parc d'attraction semi-aquatique Walibi, ce même Mercredi 11 Juillet 2012. Belle journée, des attractions en folie, un temps superbe, mais alors quelle foule ! Jamais plus ! Tellement peur de perdre un enfant du groupe. J'ai passé mon temps à les compter, toutes les trente secondes, partout, tout le temps ! Et encore, j'avais le groupe des Bisounours (Calinours au Québec ^^), ceux qui remuaient pas trop et qui n'étaient pas chaud pour les attractions à sensations fortes.

4°) La balle de tennis expédiée on ne sait où lors d'une tèque, que nous avons cherché méticuleusement mais en vain, et à qui nous avons crié, en partant, que nous ne l'abandonnerions pas. Nous avons manqué à notre parole mais nous ne l'oublions pas...

5°) Les mini-couples (et histoire de cœur associées) lors des boums les deux Jeudis...

6°) Moi qui débarque dans la salle de bain commune en surveillant le coucher. Une dizaine d'enfants qui se lavent les dents avec le regard intelligent du chameau qui broute... Me voyant, ils ne s'inquiètent pas outre mesure. Grave erreur ! J'attends qu'aucun n'ai plus sa brosse à dent en bouche (pour éviter les accidents)... Je prends soudain un air sévère et de ma grosse voix : "ET ON FROTTE !!!!" Ils se sont tous tassés dans un coin l'air terrorisé et surpris, digne d'un dessin animé.

7°) L'accrobranche. Le petit jeune qui me demande de l'accompagner sur le Parcours Super-Bleu mais qui finalement fait marche arrière dès la première plateforme (Avec raison d'ailleurs, niveau taille il était encore petit. Il se reprendra l'an prochain.). Et cet autre qui me fait "Coucou !" depuis sa tyrolienne... et qui perd sa casquette emportée par la vitesse. Casquette qui m'atterrit directement en main, sans que j'ai à me déplacer. Chanceux d'ailleurs, vu les arbres et le terrain accidenté, elle aurait pu tomber à un endroit autrement plus difficile d'accès ! Et les deux enfants qu'on a fait tourner en bourrique. Ils avaient oublié leurs sweat-shirts, que moi et un collègue nous sommes faits un devoir de mettre dans nos sacs et d'envoyer leurs propriétaires les chercher aux casiers. Que ça leur serve de leçon ! Têtes (blondes) en l'air !

8°) L'accueil toujours aussi sympathique de la directrice du centre. Sa cani-rando qui plaît toujours autant aux enfants, ses histoires lors du parcours et ses chiens adorables. Et ces paysages donnant sur le Massif de la Chartreuse !


9°) La visite à Lyon. J'ai une tante qui y habite mais je n'y avais jamais mis les pieds (ou alors j'étais trop jeune pour m'en souvenir). Bah c'est une jolie ville. Trop vite traversée hélas, mais avec des gamins sous le bras, on fait ce qu'on peut ! Le Parc de la Tête d'Or est vraiment sympathique avec sa ménagerie. Et ses churros ! Les marmots ont insisté pour s'en payer à la place du goûter, on a échappé de peu à des indigestions. Des années que je n'en avais pas mangé ! C'était la bonne idée du jour.

10°) Cet enfant, quelque peu tête en l'air (au moins), qui se pince les doigts dans une porte coulissante en la poussant alors même qu'elle coulissait déjà ! Et toute la comédie qui s'en est suivie (je ne nie absolument pas que ça lui ai fait très mal et très peur sur le coup, mais bon, faut pas exagérer...)...

11°) La journée au Lac de Paladru. Entre ceux qui pagayent tout ce qu'ils peuvent pour faire du surplace en kayak et ceux qui passent plus de temps dans l'eau que dans l'embarcation... On s'est bien marrés ! En plus il faisait un temps superbe. Et même pas de coups de soleil cette année. Et l'après-midi au V.T.T. (Vélocipède Tout-Terrain) : entre celle qui se vautre à l'arrêt en riant et celle qui demande très sérieusement ce que c'est qu'une pente... Le moniteur (qui a été animateur autrefois dans le même centre que nous) n'en revenait pas ! Après, on a aperçu le Mont Blanc (En flou, sur la photo, admirez les belles herbes en haute-définition au premier plan... M'apprendras à pas me servir de la fonction "paysage" de mon appareil... Et non, j'ai pas pris de photo du lac, pas pensé pendant le temps du midi...) C'est aussi au Lac de Paladru qu'on s'est rendu compte qu'il y avait visiblement un problème avec la lessive qu'on avait faite entre animateurs. Mon tee-shirt sec (et propre, lavé deux jours avant) pour remplacer celui du kayak puait littéralement. J'ai mis du temps à me rendre compte que l'odeur infecte émanait du vêtement que je portais. Grosse marrade lorsque j'ai demandé à la stagiaire "Sens-moi !" pour m'assurer que ce n''était pas mon nez qui me jouait des tours. ^^ Heureusement que le tee-shirt du kayak a séché vite et que j'ai pu le remettre.


12°) Les enfants qui appellent leurs parents à Bourges, leur racontent les supers vacances qu'ils passent et le beau temps que nous avons, et qui se font répondre qu'à Bourges il fait 14°C et qu'il pleut tout le temps (comme partout ailleurs en France sauf chez nous, chanceux...).

13°) La soirée barbecue prévue le Vendredi 20 Juillet 2012, LE SEUL SOIR DU SÉJOUR OÙ IL A PLU !!!!! Arf ! C'est se moquer du monde, ça !

14°) Cet enfant un peu casse-cou qui fait l'andouille sur le gravier, je lui dit que s'il tombe, faudra pas qu'il se plaigne, et qui le soir au coucher me demande "mais sans se plaindre hein !" de lui mettre un pansement au genou pour pas tacher ses draps... Bon, ça c'était la veille du Lac de Paladru où il s'est autrement arrangé le genou, sans gravité mais impressionnant quand même.

15°) Toute la chambre des garçons qui me tombe dessus pour une séance de torture à laquelle je résistai longtemps.

16°) Mon collègue animateur et moi qui mettions en boîte (pour rire et elle le savait bien) la stagiaire.

17°) Cet enfant, toujours le même, comme l'an passé, qui descendait chaque soir pendant la réunion des animateurs sous des prétextes divers et qui ne remontait qu'avec au moins un bisou du soir supplémentaire. Bon, y'a quand même un soir où il est descendu à 2h du matin (on venait de finir de préparer une activité avec mon collègue animateur) pour me dire que, je cite "le noir il est bizarre". Pas d'enfant de couleur dans la colo ni de racisme latent chez ce jeune homme, non, non, il parlait bien de l'obscurité de la chambre, guère différente des autres soirs d'ailleurs. Je soupçonne une crise de somnambulisme d'autant qu'il ne se souvenait de rien le lendemain... Mais sur le coup c'était drôle !

18°) La jeune stagiaire qui a eu sa mauvaise journée le Vendredi 13 Juillet 2012, normal. Plein de poisse toute la journée, énervée par les enfants... Le soir, elle se décide à peindre une boîte pour les activités à venir, elle se recouvre de sacs plastiques pour ne pas se tacher. Raté, elle s'est tachée quand même, mais franchement je ne sais pas comment elle a fait !

19°) Veillée Casino. Les enfants (de notre colo et de celle d'à côté qui attendaient de partir eux aussi en veillée) qui s'extasient devant ma "superbe" pancarte de nom de stand. "Ouah ! T'as dû passer du temps à la faire, elle est super jolie !". LOL ! La conception m'a pris un gros cinq minutes seulement... Plus quinze pour écrire à peu près droit et à peu près de la même taille... Faut pas grand chose pour plaire, me direz-vous. C'est vrai. Sauf quand, comme moi, on n'est pas doué de ses dix doigts. ^^



20°) La construction des cabanes (dernière photo, la cabane des Rouges), dans le cadre du grand jeu Khô Lanta (oui, bon, rhô, je sais...). Et découvrir que celles de l'an passé sont toujours debout (quoiqu'un peu déplumées) ! Fierté ! Ci-dessous (première photo), seulement une sur les deux (construites dans le cadre d'une activité cabane et non Khô Lanta, on varie ^^), dans l'autre on y avait mis des enfants...



21°) L'après-midi au Labyrinthe de Hauterive. Non, on n'a perdu personne, pas même la stagiaire. J'ai pas non plus été capable de me rendre dans la deuxième partie du labyrinthe le plus compliqué (les Charmilles), ça tournait en rond mais je savais toujours où était la sortie... ^^

22°) Lors du dernier inventaire, cet enfant (celui des doigts dans la porte) qui compte ses sous-vêtements.
Moi - Slips et boxers : 11.
Jeune distrait - Alors... 1, 2, 3, 4, 5, 6... 7, 8... 9... 10... et 11 !
Collègue animateur (content) - Youpi !
Jeune distrait (encore plus content) - Et 12 !
Moi (interloqué) - Gné ?
Collègue animateur - Comment ça douze ? C'est marqué 11 sur la liste et tu en avais onze au début du séjour !
Jeune distrait (dans sa position favorite que savait si bien imiter la directrice : yeux en l'air et doigt au coin de la bouche) - Heu...
Moi - Copain de Chambre ! Il ne te manquait pas des sous-vêtements ?
Copain de Chambre - Oui ! Oui !
Jeune distrait (illuminé, pris d'une inspiration subite) - Ah ! T'en avais pas un avec un trou devant ?
Copain de Chambre - Si ! C'est ça !
Silence gêné.
Moi - Bah alors ? C'est pas grave, ça a dû être échangé pendant la lessive commune. Rends-lui !
Jeune distrait (très gêné) - Heu... Bah... Je l'ai sur moi...
Copain de Chambre - Beuark !
Collège animateur et Moi, morts de rire. On s'y attendait vraiment pas à celle-là !
Blague à part, c'est pas pire. Tout le monde est reparti avec le bon nombre de sous-vêtements et le bon nombre de paires de chaussettes, toutes complètes (et pas dépareillées). Bon, je ne garantis pas que chacun soit reparti avec ses chaussettes du début du séjour, mais comme ils font tous la même pointure et qu'on retrouve toujours les mêmes marques, c'est pas grave !

23°) Le dernier soir, bazar monstre dans les chambres. Ils sont en forme ! Pas comme l'an passé. Allez, on va pas se fâcher le dernier soir, ça pourrirait tout. Et comme ce qu'on ne peut pas interdire, on le contrôle, ben on a descendu les matelas au sol (tous remis en place le lendemain, la chambre rendue nickel, évidemment), pis on a tous dormi ensemble (filles dans leurs chambres, garçon dans la leur, pas de mixité) avec autorisation de discussion libre. La présence des animateurs interdisant l'anarchie, ça a papoté pas mal mais tout le monde a dormi, fait que le séjour s'est fini dans la bonne humeur !

24°) Les mots gentils des enfants accrochés en ribambelle dans le bureau de la directrice du centre, ce qui fait toujours plaisir !

25°) Ces enfants qui pénètrent dans ma chambre lors de mon jour de congé pour me réveiller avec une bouteille d'eau... Je n'ai pas eu le temps de leur rendre la pareille ou différemment avant la fin du séjour. Ce n'est que parti remise, la vengeance est un plat qui se mange froid. (Mouahahaha ! Gniark ! Gniark ! Gniark !)


26°) J'ai oublié de vous présenter la mascotte du séjour ! Le totem pour Khô Lanta, réalisé de main de maître par notre animatrice-infirmière qui, elle, est douée de ses dix doigts ! Il nous a accompagné plusieurs fois dans le bus, dûment attaché à l'avant. Il est resté au centre de vacances dans les Alpes, en souvenir pour l'équipe du centre. Voici donc Tchukawa ! (Non, le sac poubelle ne fait pas partie de l'ensemble... Distraction du photographe...)


Et voilà... Encore un séjour de passé. On a gardé des contacts, on gardera à jamais les souvenirs... Les enfants ont tous passé un excellent séjour (c'est eux qui le disent), tout le monde était content... J'aime ce métier. Vraiment. Je ne sais pas si mon emploi du temps universitaire bien rempli me permettra d'y retourner l'an prochain, mais s'il y a une fenêtre, une seule, de quinze jours, j'y retourne.

Au revoir les enfants ! J'en reverrais peut-être quelques-uns. Pour les autres, bon vent, profitez bien de la vie et de votre jeunesse, et surtout prenez soin de vous !

Interlude.

Faut pas le dire trop fort, ma Mamie n'aime pas ce chanteur, même si je crois qu'elle n'a rien contre cette chanson-là. Elle est née exactement le même jour et la même année que Pierre PERRET (1934- ). Ci-dessous, "Lily" (1977), à savourer en lisant les articles passés ou à venir.


mercredi 19 septembre 2012

Été 2012. 2°) Le pluvieux mois de Juillet, tome I : un début pépère ou pas...

Le début du mois de Juillet a été à la fois tranquille et agité.

Tranquille parce que, à peu de choses près, il ne fut que dédié au repos, aux plaisirs, à la famille et aux amis. Agité parce qu'avec une colonie de vacances à organiser dans le Berry (il est temps de préciser ce que j'entends par Berry : le Département du Cher [18], Bourges et le Sancerrois) alors que la famille et les amis à voir sont en Touraine, que les parents enseignants ne finissent leur année que le Jeudi 5 Juillet, ben ça fait des déplacements... Merci à mon Pôpa d'avoir gardé la Renault Scénic malgré l'achat de la Dacia Sandero, ça m'a été utile ! Quant au trajet Tours-Bourges, je peux maintenant le faire les yeux fermés.

Et surtout, pour une fois que j'étais présent en Touraine aux environs du 9 Juillet... Car oui, depuis trois ans, déjà, que je fais des colonies de vacances (je n'étais qu'un jeune stagiaire en 2009), je n'ai jamais été là du mois de Juillet. Or, le 9 Juillet, c'est l'anniversaire de ma Mamie. Ce sont généralement des anniversaires qu'on évite de manquer trop souvent !

C'est donc toute la famille qui se retrouve le Samedi 7 Juillet. En effet, mon oncle débarque d'Afrique (République du Cameroun) le jour-même, avec ma nouvelle cousine, Marguerite, née le 27 Avril dernier, que je vais donc voir pour la première fois ! C'est fou comme ça change vite à cet âge-là !


Le temps de revoir des amis habitant près de la gare de Saint-Pierre-des-Corps, et tout le monde se retrouve chez les grand-parents.


Bon anniversaire Mamie ! C'est précieux les grand-mère, il faut bien profiter d'elles tant qu'elles sont là !


Journée agréable, qui m'a permis de revoir mon cousin que je n'avais pas vu depuis plusieurs années, il y avait même un gâteau pour mes 21 ans et les 24 ans de mon cousin. Et les cadeaux qui vont avec bien sûr ^^. En l'occurrence, "Le Sixième Jour" (1986), d'après le roman éponyme (1960) d'Andrée CHEDID (1920-2011), de Youssef Gabriel CHAHINE (1926-2008) avec la grande Iolanda Cristina GIGLIOTTI "Dalida" (1933-1987), qui assume pleinement ses 53 ans en jouant une grand-mère, malgré son regret personnel de n'avoir pas eu d'enfant et qui se suicidera un an plus tard...

 
Journée fructueuse aussi, 10€ gagnés pour moi, 10€ aussi pour la compagne de Tonton et 5€ pour le cousin ! Merci Papy pour les jeux à gratter des Jeux Olympiques (J.O.) de Londres 2012 (cachés dans des enveloppes-avion timbrées qui ont dû coûter plus cher que les jeux ^^).


Tout cela s'est terminée en allant voir la nouvelle maison de mon oncle, prétexte à charger la voiture d'affaires entreposées là par ma mère le temps de son déménagement... Ça m'a permis de voir cette acquisition et d'entrapercevoir les kilomètres de galeries souterraines (anciennement tunnels militaires puis caves à champignons) qui vont avec. Que j'ai promis de visiter cet été mais que finalement non... Faute de temps et de concordance de dates.


Journée orageuse aussi. C'est qu'il a fallu les décharger, les meubles de Maman, une fois chez elle. Bon sang mais quelle averse !

Et c'est pas tout ça mais j'ai une colonie de vacances qui commence deux jours après, moi ! Retour à Bourges, donc...