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dimanche 4 septembre 2011

Souvenirs de "vacances", tome 2 : malgré tout un peu de repos.

Quand même...

D'abord avec mon très cher ami d'enfance et homonyme, qui m'accueille chez lui. Le retour est quelque peu émouvant. Je suis allé tellement de fois chez lui, dans un contexte si différent ! À l'occasion d'un tour à vélo, nous repassons devant ce qui fut mon chez moi. Le terrain en L est désormais goudronné, prêt à voir rouler les engins de construction, puis les voitures des nouveaux habitants. On a beau dire, ça fait quelque chose... Le temps aussi d'aller déposer un cadeau pour mon petit cousin, que je ne vois guère qu'en photo, il a désormais six ans et ne se souvient pas de moi (alors même qu'il vient de passer une semaine avec mon père), la dernière fois que je l'ai vu je l'emmenais en train chez ses arrière-grand-parents, il avait trois ans.
Chez mon cher et grand ami, séance nostalgie lors d'une bataille de figurines Seigneur des Anneaux, moi (Sa Très Haute & Océanique Majesté Impériale Rémi Ier "Poséidon") jouant Arnor, le Royaume Déchu du Nord, contre Sa Majesté Impériale Homonyme II jouant Minas Morgul, la Tour Sombre de la Sorcellerie, la Cité Morte et Maudite. J'arrachais lâchement une victoire. La lâcheté est aussi une tactique, bien que l'on ait rarement vu une armée fuir devant un ennemi qui fait retraite... J'ai vu des victoires plus belles et des défaites plus honorables.

 
Je suis en bas. Mon flanc droit, ébranlé et sans chef, fait retraite face à la force de frappe du Troll ennemi, qui se retrouve exposé aux flèches de mes archers, et surtout exposé au test de bravoure le menaçant de la fuite par démoralisation, la moitié de l'armée ennemie étant anéantie. Mon flanc gauche enfonce en revanche le flanc droit adversaire, dont la ligne plie dangereusement et cède au dernier tour tandis que son flanc gauche, emmené par le Troll, se débande à son tour, paniqué.

Un épisode sympathique chez mes vieux amis, la belle bande du lycée, moins un qui est en déménagement à Paris, hélas. Quelques parties de Tarot (ou j'ai joué mieux que d'habitude, je trouve), quelques parties de "Richesses du Monde", de "Colons de Catane" (dont certaines franchement... bizarres au niveau du placement) et d'échecs. Bref, nuit blanche. Et pas une goutte d'alcool, comme d'habitude. Rires. Joie. Plaisir. Ça fait du bien. L'un d'entre eux est en médecine et révise pour son rattrapage de sémiologie, sa blonde se prépare à devenir enseignante, un autre entre à l’École Normal Supérieure (E.N.S.) de Lyon, le dernier continue son École Nationale Supérieure de Chimie à Lille. Et moi je reste au Québec... Belle bande d'intellectuels, non ?


Chez mes grands-parents ensuite, dans le Berry, séjour entrecoupé de voyages à Bourges pour Internet... Tennis, mini-golf (en juin avec mon cousin), jeux de société et maquette. Je me suis rendu compte à cette occasion que je n'étais plus capable de me débrouiller convenablement de mes dix doigts. Il faut que j'en fasse une cette année, absolument ! Je suis néanmoins fier de vous présenter le Mikoyan-Gourevitch MiG-3.





Et une tournée d'adieux chez les uns et les autres en Touraine, au détour d'une partie de cartes ou d'échecs. Avec des grands-parents visiblement émus et un peu tristes de me voir repartir si loin. Du côté de maternel, on se souvient avec un sentiment mitigé du départ de mon cousin pour l'Australie, du côté paternel on me regarde comme le premier de la famille à partir si loin si longtemps.


Le "Nain Jaune", j'ai plumé tout le monde !

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